Test des Brooks Pure Grit

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Depuis mon retour de l’Ultra des templiers, je n’ai pas coupé totalement la course à pied, d’abord parce que ce n’est pas forcément bon pour une tendinite de ne rien faire et puis parce que j’éprouve un plaisir extrême à courir sans objectif. Ce n’est pas un absolu, l’envie de préparer une échéance va revenir mais pour l’instant deux ou trois sorties calmes par semaine me suffise amplement à assouvir mon besoin de courir.

J’en profite aussi pour tester les Brooks Pure Grit. Je fais toutes mes sorties avec et après presque un mois je commence à bien les cerner.

Du point de vue du look, brooks se démarque et cherche l’originalité, c’est sur faut aimer le vert fluo, mais c’est pas mal de casser un peu les standards graphiques de la chaussure de trail. Ce qui marque au premier aspect c’est l’épaisseur de la semelle verte qui ressort sur les tons foncés du mesh. On se dit, au premier abord, que c’est pas possible, elle ne peuvent pas faire moins de 300g avec cette semelle. mais si ! dès la prise en main on ressent bien la légèreté du modèle. Le concept est donc posé : proposer une chaussure légère sans rogner sur l’amorti.

> Foulée minimaliste
Cette chaussure vous incite aussi à attaquer par l’avant grâce à un différentiel talon/avant de 4mm seulement et un talon élagué afin de déplacer le point d’impact. C’est ce que Brooks appel la  technologie Ideal. Bon c’est pas que du marketing, on se surprends à attaquer un peu plus vers l’avant même pour moi qui est une foulée «midfoot». Pour l’encoche au niveau de gros orteil qui doit favoriser la sensation d’impulsion je n’ai pas trop vu de différence, surtout qu’après quelques foulées dans la boue l’encoche et comblée de terre.

> Accroche :
L’accroche n’est pas extrême, mais la semelle remplit le travail dans la plus part des conditions, en plus elle ne retient pas du tout la boue.

> Amorti :
L’autre point qui m’a marqué est le comportement de la semelle lors des descentes. Pour le coup on est plus dans le minimalisme, où l’attention est de mise à chaque moment afin de bien choisir l’endroit de pose du pied. Avec les Pure Grit, le choc est reparti sur l’ensemble de la semelle qui est fait d’un seul bloc. C’est un peu comme atterrir sur un coussin uniforme. Ce qui n’est pas forcément désagréable spécialement lors des longs ultras. 

>Dynamisme :
C’est le revers du point précèdent, le confort en descente se paye au prix d’un manque de dynamisme en montée ou sur le plat. La semelle étant très molle elle absorbe l’élasticité naturelle du pied et ne permet pas un rebond efficient caractéristique d’une foulée dynamique.

>Pronation :
Si vous êtes fortement pronateur, cette chaussure-là ne vous empêchera pas de l’être. Nous avons fait plusieurs test sur tapis roulant avec différents modèles. La conclusion est que plus la semelle est molle et plus la pronation est libre. Pas de souci pour les non ou faible pronateur pour les autres le pied est libre de s’écraser sur l’intérieur. Ceci étant dit je n’ai pas d’apriori sur le contrôle de la pronation et ne sais pas s’il faut le brider ou non.

En conclusion, les pure grit, sont une chaussure de trail confortable pour des sorties loisir sur terrains techniques ou des très longues sorties. Je ne pense pas qu’elle soit recommandé pour des coureurs agressifs. Mais pourrait fort bien convenir à des coureur d’ultra recherchant confort et légèreté.

Un Commentaire

Charlotte dit:

J’adore leur design. Personnellement, je recherche la chaussure idéale pour ne pas me refaire une entorse : probablement avec une semelle très souple et stable non ?

Ne soyez pas timide, vous en pensez-quoi ? :